être humain, la vie commence dans le ventre de la maman, isolé, de tous les problèmes extérieurs.

Seules les douce paroles bienveillantes des parents et du proche entourage atteignent le petit être en devenir.

 Le besoin de se nourrir est automatiquement géré ,la faim n’existe pas dans la mesure où la mère est bien nourrie.

L’amour maternel est omniprésent et ressenti puisque le bébé et la maman ne font qu’un donc la carence affective n’existe pas.

Le milieu dans lequel il évolue est idéal, pas de sensation de froid ou chaud lié aux conditions climatiques, pas de désagrément, de la pluie offrant un milieu froid et humide, une vision extérieure non engageante, le gris du ciel, le sol mouillé, la mauvaise humeur des gens à ce moment là qui prévoyait un pique-nique qui n’aura finalement pas lieu et laissera la famille dans le même état d’esprit.

Toutes ces non contraintes pendant la grossesse favorisent une vie sans embûches qui ne nous préparent pas aux vicissitudes futures.

Dès la naissance les chocs commencent avec la température extérieure brutale bien inférieure au doux cocon chaud intérieur.

L’agitation autour, de la famille qui s’émerveille devant le nouveau-né, parlant fort, s’extasiant, riant aux éclats, autant de nuisances sonores attaquant directement les tympans du nourrisson sur stimulé, rarement heureux de tout ce fatras  d’agitation.

Les choses se compliquent encore à l’école où la compétition est bien présente et anxiogène, stimulante mais dégradante aussi.

Plus nous grandissons, plus nous nous éloignons du Paradis qui nous a nourri pendant 9 mois, surprotégé, sécurisé.

Au travail, nous rêvons presque tous d’être les meilleurs, les plus performants, les mieux récompensés, les mieux payés, les plus reconnus, les plus aimés, appréciés.

Nous voulons avoir beaucoup d’amis, recevoir beaucoup, voyager partout.

Tout cela donne l’impression d’une vie sociale réussie, professionnelle épanouie, familiale comblée.

L’engrenage dans lequel nous tombons ne nous permet plus d’avoir du recul et un jour, alors que tout semblait aller bien, la dépression s’impose ou pire le burn-out( fatigue physique psychologique entraînant un sentiment d’impuissance et de désespoir).

Pourquoi?

Parce que le petit être chouchouté pendant 9 mois se voit transformé en une machine productive, esclave, du désir des autres, du temps passé au travail et devient un élément imbriqué dans un système complexe interdépendant qui ne permet plus d’être” UN”.

”UN’’ est noyé dans ”NOUS” et interagit avec les autres, dans la communauté à laquelle il appartient ,familiale, sociale, professionnelle.

Or ce dont a besoin ”UN” au pire moment de sa vie et de se retrouver seul face à lui,se reposer seul, redevenir le petit être au milieu d’un environnement tranquille, calme ou sa pensée n’est pas le fruit des idées de la communauté mais son” MOI” profond, ce pourquoi il a été créé.

Comment se sortir d’une telle situation, apparemment sans issue ?.

-en étant moins exigeant avec soi-même, en sachant dire non, en considérant que” MON AVIS” doit primer avant tout, la décision  qui va ”ME” faire du bien, m’emmener où” JE ”veux aller , pour mon bonheur.

-avoir un sommeil récupérateur est primordial, faire des nuits d’au moins 7h, pour récupérer physiquement et par la même psychologiquement.

Un sommeil réparateur est le starter d’une journée future bien accomplie. Il contribue à une bonne hygiène de vie et à un équilibre mental.

-s ‘ éloigner à tout prix des informations anxiogènes générées par les médias : entendre à longueur de journée les problèmes politiques que rencontrent les pays étrangers et très éloignés de nous, les famines, les cataclysmes, les guerres et leur nombre de morts décomptés chaque jour, ne font qu’alimenter notre anxiété et ne nous apporte rien de positif.

Distillé chaque jour le nombre de morts dû à la pandémie avait pour vocation d’effrayer les populations, c’est un moyen politique de semer le chaos. La toxicité de ces informations ne contribuent en rien à notre épanouissement personnel mais cultive la violence, le découragement, la tristesse, le désespoir.

-s’isoler une heure par jour ,allongé confortablement,dans un canapé ou autre, au calme et écrire une liste de questions ,réponses très personnelles,comme:

-qu’est-ce qui me rend heureux ?

-qu’ est ce qui me rend malheureux ?

-qu’est-ce que je veux dans ma vie future ?

Avoir envie d’une vie plus tranquille n’est pas une fuite ou une résignation mais une sagesse, bien plus que la course à l’argent, la reconnaissance, la réussite, ou la célébrité.

Cela peut durer un certain temps, satisfaire son ego, montrer à l’entourage que l’on est quelqu’un que l’on vaut plus que les autres, satisfaire l’orgueil de la famille et son propre orgueil, mais à long terme le corps ayant un capital de résistance bien défini,  s’épuise au fil du temps à force d’exigences et de maltraitances que l’on inflige à son corps aussi bien physiquement que psychologiquement.

-un retour aux vrais valeurs peut être une solution pour retrouver son équilibre mental à savoir abandonner le bling bling, toutes ces choses qui n’ont au fond que peu d’intérêt à part celui de se montrer dans une communauté toujours à la recherche ,de celui qui possède le plus, celui qui peut montrer le plus ,celui qui est en représentation et qui veut à tout prix prouver aux autres que sa réussite est la plus grande et la meilleure. Ce système est oppressant et nécessite beaucoup d’énergie pour finalement ne trouver que peu d’épanouissement, cela procure tout au plus une satisfaction immédiate à savoir de l’admiration dans le regard des autres, de quelques minutes.

-retourner à une vie simple peut-être celle que nos grands-parents chérissaient à savoir des plaisirs simples, le plaisir d’être entre de vrais amis et non pas des compétiteurs, le plaisir de cuisiner et non pas d’acheter des produits manufacturés de moindre qualité.

-se débarrasser de tous les filtres sociaux que l’on s’inflige ou que l’on s’impose, faire tomber les masques qui ont fait de nous des êtres maquillés, sans profondeur, être SOI-MÊME.

-reprendre contact avec la nature en se promenant en forêt, en la respirant ,en écoutant nos pas écrasés les branchages, le sifflement des oiseaux, respirer l’instant.

Un petit carré de jardin sur son terrain réservé à la culture de quelques légumes ,des fleurs ,travailler la terre avec ses mains, vous n’imaginez pas le bien-être que cela peut procurer.

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